Méga bonne nouvelle: la collection d’automne de Marigold sera disponible chez Simons dès ce mois-ci et pour tout le reste de la saison! Cool, hein? Dans la vie d’un designer indépendant montréalais, disons que de vendre chez un des plus gros détaillants au Québec est un accomplissement substantiel. 

Quand Marilyne m’a parlé de ce nouvel échelon gravi, ça m’a fait penser au concept de se fixer des objectifs. Je suis une fervente adepte des to-do lists et d’avoir des rêves, mais l’équilibre entre enjoying the ride et se taper sur la tête parce qu’on a 31 ans et qu’on ne fera officiellement jamais partie de la liste 30 under 30 de Forbes est très fragile. 

Alors en revisitant deux livres que j’ai adorés, The Subtle Art of Not Giving a Fuck de Mark Manson et Willpower: Rediscovering the Greatest Human Strength de Roy Baumeister et John Tierney, et en m’inspirant d’expériences personnelles, j’ai rassemblé trois vraiment bons trucs pour t’aider à atteindre tes buts efficacement et, surtout, sainement.

 

Choisir les bons objectifs

Le monde actuel a tendance à nous faire croire qu’on désire quelque chose qu’on ne veut pas réellement. « Je veux être ma propre boss! Je veux aller au gym cinq fois par semaine! Je veux avoir 100 000 abonnés sur Instagram! Je veux me lever à 5h30 tous les matins et méditer pendant une heure! Je veux m’acheter une maison avec une cour pis toute! » 

Ça se peut que ce soit vraiment ça que tu veuilles et c’est totalement correct. Go for it girl! Par contre, il faut faire attention aux buts qui camouflent un besoin sous-jacent. Veux-tu avoir un plus gros following pour obtenir la validation de ton entourage? Est-ce que tu veux aller au gym comme une déchaînée parce que tu perds le contrôle dans d’autres aspects de ta vie? Est-ce que tu veux t’acheter une maison parce que c’est «ce que les adultes font» ?

Sois d’abord honnête avec toi-même pour t’assurer que tu t’embarques dans les bonnes aventures.

 

Transformer tes buts en habitudes

«People usually don’t focus on habits because goals sound much sexier in our minds.» Ah Mark Manson, je l’aime. En fait, l’idée est plutôt de se concentrer à développer certaines habitudes qui, par défaut, nous rapprocheront de nos buts ultimes. Un exemple? Au lieu de te dire «je veux avoir écrit un livre dans un an», force-toi plutôt à écrire trois heures par jour. Premièrement, ça sonne vraiment moins intimidant et, crois-moi, ton bouquin a beaucoup plus de chance de voir le jour.

Le piège de se fixer un but à long terme est que ta motivation initiale, ton rush d’adrénaline à vouloir accomplir quelque chose, risque de se diluer au fil du temps. Résultat? Compléter les tâches pour atteindre ton objectif va être de plus en plus difficile ou &mdash désolée d’être la party pooper &mdash tu risques de carrément abandonner. À l’opposé, lorsque tu développes une habitude, comme écrire à tous les jours, ça devient de plus en plus facile parce que tu transformes une tâche en un automatisme.

 

Se sentir redevable

Je ne sais pas pour toi, mais la première personne que je suis prête à laisser tomber, c’est moi! Si j’ai 12 projets en même temps et que je dois en abandonner un, c’est sûr que c’est celui qui m’implique exclusivement qui prend le bord.

Pour éviter ce genre de situation, j’ai un genre de pacte avec mon amie Steph. On est au courant de nos objectifs respectifs et on se texte de temps en temps pour savoir comment avance le projet de l’autre. Quand t’es le genre de personne à te sentir plus redevable envers les autres qu’envers toi-même, c’est une stratégie super efficace.

Je te suggère aussi d’avoir un carnet de bord. Tout ce qui est écrit a plus de poids; il y a un engagement non officiel qui se crée dans l’acte de transférer tes idées sur papier. Assure-toi de noter tes buts, tes stratégies pour les atteindre, tes résultats, tes difficultés, etc. À la fin de chaque semaine ou mois, organise-toi un meeting en solo et réévalue si tu te diriges toujours dans la bonne direction ou s’il y a certains éléments à rectifier. Un registre te permet aussi d’avoir une meilleure vue d’ensemble de ton progrès et, par moments difficiles, d’être plus indulgente envers toi-même. Tu te sens mal de prendre ton vendredi de congé? Mais en regardant tes notes, tu te rends compte que ça fait neuf jours d’affilée que tu travailles. Une petite pause semble pas mal plus méritée maintenant, non?

 

Par Joëlle Paquette pour MARIGOLD

 

À propos de Joëlle Paquette

Après avoir complété une formation en design de mode au Collège Lasalle et à Central Saint Martins à Londres, Joëlle a finalement atterri dans le monde des magazines. Commençant d’abord chez Loulou et Châtelaine, où elle a été rédactrice mode et beauté web, elle a ensuite prêté sa plume à une foule de publications francophones, dont La Presse, Clin d’oeil et Elle Québec. Le reste du temps, elle est à la tête de son blogue mode et beauté, Very Joëlle, une destination où l’information est toujours colorée d’une pointe d’humour.

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